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Vélo 2007
7 mai 2006

rétro giro : 1997-1998-2000-2001

occhiweb2

1997. Privée de Marco Pantani, poussé à la chute par un chat, et de Claudio Chiappucci, interdit de départ en raison d'un taux hématocrite trop élevé, l'Italie se console avec la victoire d'Ivan Gotti. Les grands noms se réservant pour le Tour de France (Riis, Ullrich, Virenque, Olano), Pavel Tonkov, Evgueni Berzin et Luc Leblanc font figure de favoris. Mais Berzin connaît une défaillance dans le Terminillo. Attentiste depuis le départ, Gotti profite du duel opposant Tonkov à Leblanc pour attaquer dans le col du Pantalicon. Le sort du Giro est scellé. Gotti doublera la mise en 1999, à la faveur de la mise hors course de Marco Pantani. (Photo AFP)

giro_97_gotti_afp

1998. Pantani met fin à la malédiction qui semble s'acharner sur lui en enlevant le Giro puis le Tour de France. Deux semaines après le départ de Nice, Alex Zülle, double vainqueur de la Vuelta, a la course en main (2'02'' d'avance sur Pavel Tonkov, 3'48'' sur Marco Pantani). Le Suisse vient ainsi de dominer de la tête et des épaules le contre-la-montre de Trieste (40 km). Mais la Marmolada, la première pente des Dolomites, marque le réveil du «Pirate». L'attaque de Pantani fait lâcher prise à Tonkov et surtout Zülle et il enfile le maillot rose à Val Gardena. Il poursuit son effort durant trois jours et compte 1'28'' d'avance sur Tonkov avant le contre-la-montre final. Le Russe est un bien meilleur rouleur mais les forces laissées dans les batailles en montagne l'empêchent de reprendre la main. (Photo AFP)

giro_98_pantani_afp

2000. Un an après le cauchemar de Madonna di Campiglio, où il a été interdit de départ en raison d'un taux hématocrite trop élevé, alors qu'il avait course gagnée à deux jours de l'arrivée à Milan, Pantani crée la surprise. Il participe à la bénédiction papale, la veille du départ du Giro, alors qu'il n'a plus couru depuis un an et vient d'être mis en examen pour «fraude sportive» en raison des soupçons de dopage planant sur lui. Il tiendra jusqu'au bout, par orgueil, réalisant un grand numéro dans l'Izoard, où il permet à son jeune coéquipier Stefano Garzelli de rester dans le sillage de Gilberto Simoni et de rester en rose jusqu'au bout, avec 1'27'' d'avance sur Francesco Casagrande. Le «Piratino» enlève l'épreuve à 26 ans, après une victoire à Pratonevoso et un excellent contre-la-montre entre Briançon et Sestrière (34 km) mais reste dans l'ombre de Pantani aux yeux du public. (Photo L'Equipe)

giro_00_garzelli

2001. Trois ans après le Tour de France, le Giro se heurte de plein fouet au dopage. Les soupçons se portent sur Gilberto Simoni, 2e du contre-la-montre malgré ses qualités de grimpeur, alors que Marco Pantani, amer, ne peut plus rivaliser avec les meilleurs. Le 6 juin à San Remo, les policiers de la Nas fouillent les hôtels des coureurs à la recherche de produits dopants. Et Dario Frigo, 2e du général à 15'' de Simoni, quitte la course après avoir reconnu détenir un produit interdit. L'étape alpestre suivante, la plus attendue, est annulée mais le Giro rallie quand même Milan. Simoni, 3e en 1999 et 2000, s'impose avec 7'31'' d'avance sur Abraham Olano. (Photo L'Equipe)

giro_01_simoni

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