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Vélo 2007
28 avril 2007

Stefan schumacher ce déjà grand

Saison après saison, Stefan Schumacher confirme sa montée en puissance. A moins de 26 ans, l'Allemand de l'équipe Gerolsteiner a obtenu une consécration aussi logique que méritée dimanche lors de l'Amstel Gold Race. Elle le ravit d'autant plus qu'il relève tout juste de blessure.

 

Pas simple de se faire un prénom quand vous êtes sportif allemand et que vous vous appelez Schumacher. La référence est écrasante. En remportant l'Amstel Gold Race dimanche, Stefan Schumacher a toutefois franchi un premier pas sur le chemin de la reconnaissance auprès du grand public dans son pays. Il faudra évidemment d'autres victoires pour qu'il puisse jouir de l'aura du septuple champion du monde de F1, mais pour l'heure, le coureur de la Gerolsteiner se contente de ce bonheur simple.

Schumacher est d'autant plus heureux qu'il ne s'attendait pas vraiment à triompher aux Pays-Bas. Début avril, une vilaine chute sur les routes du Tour du Pays basque a perturbé sa préparation pour les classiques et, du moins le croyait-il, freiné ses ambitions. "On m'a posé douze points de suture au genou gauche, raconte l'Allemand. Le lendemain, mon genou avait doublé de volume. J'ai dû observer quatre jours de repos sans m'entraîner. J'ai repris seulement mercredi dernier. C'est incroyable !"

"La situation idéale"

Au départ de Maastricht, il envisageait donc plutôt de travailler le plus longtemps possible pour son leader désigné, Davide Rebellin, lauréat de l'épreuve voilà deux ans, avant de s'effacer. Sauf que rien ne s'est passé comme prévu. "Au départ, je ne savais plus trop où j'en étais, avoue-t-il. Mais je me suis senti de mieux en mieux au fil de la journée." Au point de se retrouver dans le bon wagon final avec tous les grands favoris, comme Valverde, Bettini, Boogerd, Di Luca ou Rebellin. La suite n'est qu'affaire de tactique, et d'audace.

Seule équipe avec deux représentants dans le groupe de tête avant l'explication finale du Cauberg, Gerolsteiner se devait de prendre l'initiative. "Il était normal que j'attaque. On avait la situation idéale. Si j'étais repris, c'était Davide qui faisait le sprint. J'ai choisi le bon moment pour y aller, je crois." Il peut même en être sûr, vu le dénouement. Personne n'est allé chercher le joker de la Gerol', qui s'est pourtant donné une ultime frayeur dans le Cauberg: "Au pied de la côte, j'ai hésité un instant et j'eu un petit saut de chaîne en passant du grand au petit plateau. J'ai eu un moment de frayeur, j'ai dû continuer un peu sur le grand plateau pour me relancer."

schumi_papouDéjà auteur d'une formidable saison 2006, marquée par deux victoires d'étapes et un séjour en rose sur le Giro, ou ses succès sur les Tours du Benelux et de Pologne, Schumacher s'affirme comme un des plus prometteurs puncheurs du circuit. La campagne 2006 des classiques avait consacré la génération 80 (Boonen, Schleck, Cancellara, Valverde). Avec lui, c'est la cuvée 81 qui se retrouve à l'honneur. Le Baron bleu entre dans la cour des très bons, presque des grands. "Se retrouver seul dans le Cauberg, c'est un grand moment", conclut-il, comme s'il mesurait déjà l'impact de sa performance.

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