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Vélo 2007
23 mai 2006

Giro : étape 15 : Résultat

27

BETTINI ENFIN !

13Après plusieurs tentatives infructueuses, Paolo Bettini (Quick Step) a remporté son premier succès dans ce Giro 2006. L'Italien a arraché la victoire au sprint lors de la 15e étape, sautant sur la ligne Pollack et Förster. "Il Grillo" n'avait plus gagné la moindre course depuis près de trois mois.

Cette fois-ci, Paolo Bettini n'a pas levé les bras tout de suite. Le sprint était trop serré pour en avoir le temps. Et surtout, même au summum de son effort, "Il Grillo" gardait certainement le souvenir de cette 9e étape, où il s'est fait passer sur le fil pour avoir célébré sa victoire quelques centimètres trop tôt. Un coureur comme Bettini commet rarement deux fois la même erreur, surtout quand il n'a plus gagné depuis près de trois mois.

Mais l'Italien n'a pas failli. Au départ de Mergozzo, au moment d'aborder les 189 km de course, il était pourtant l'homme à battre. La plupart des purs sprinteurs étant hors course (Petacchi, Mc Ewen), les regards convergeaient tous vers le feu follet de la Quick Step. D'autant qu'une donnée était certaine : l'étape reviendrait à un sprinteur, le programme de la journée étant on ne peut plus limpide : du plat, du plat et encore du plat... La question était donc de savoir qui allait succéder à Mario Cippollini, dernier vainqueur à Brescia en 2005.

5 minutes, pas plus

278323_1085460_151_113Comme on pouvait s'en douter, les escarmouches se sont multipliées en début de course, sans toutefois être tranchantes. Ce n'est qu'après une trentaine de kilomètres que l'échappée du jour a pris forme, sous l'impulsion du Français Christophe Edaleine (Crédit agricole). Le groupe, composé également de Iban Mayoz (Eus), Gustav Larsson (FDJ) et Gabriele Missaglia (Selle Italia), a fait ce qu'il pu, mais son avance n'a jamais excédé plus de 5 minutes. Derrière, le peloton a constamment maîtrisé, mené par la T-Mobile, courant pour Pollack, et par la Quick Step, au service de Bettini.

Lors de la jonction, les gros bras étaient déjà aux avant-postes, pressés d'en découdre. Ongarato était visiblement le successeur désigné par l'équipe Milram pour suppléer le leader Petacchi. Du côté de la T-Mobile, même Jan Ullrich prit un instant les commandes pour lancer Pollack. Mais le Toscan a eu le petit coup de rein qui a fait la différence sur la ligne pour devancer Pollack d'une demi-roue ainsi que l'Allemand Forster (Gerolsteiner), surgi dans la dernière ligne droite. Malheureux en Belgique, où il a accumulé les places d'honneur, Bettini a finalement retrouvé des couleurs à domicile. Pour s'illustrer de nouveau, il devra attendre l'arrivée finale à Milan. Car désormais, place aux grimpeurs.

LA DECLA : Paolo Bettini (ITA/Quick Step) : "Il n'y a pas grand chose entre une victoire et une défaite dans un sprint. Je n'ai pas levé les bras au ciel car j'ai eu une déconvenue récemment (à Termoli). Mais, sur la ligne, je savais que j'avais gagné. C'est une libération pour moi. Depuis ma chute de Tirreno-Adriatico, je n'avais plus gagné. J'ai essayé de toutes les façons, sans résultat. Il n'y a plus McEwen dans les sprints mais, à part lui, je crois avoir déjà battu tous les sprinteurs. Je les ai à l'usure. C'est comme cela que j'ai battu Petacchi à la Vuelta, dans l'une des dernières étapes. (rire) Je ne fais pas seulement une collection de classiques, j'en ai une autre de photos d'arrivée avec les sprinteurs... La dernière étape à Milan ? Pour l'instant, je pense aux étapes de montagne. On annonce du mauvais temps pour mercredi, j'espère qu'il arrivera. Comme cela, on ne fera peut-être pas les derniers kilomètres."

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