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Vélo 2007
26 avril 2006

Interview de Perez cuapio

        "sur le Giro, je compte sur une bonne échappée et bien sûr le Maillot Vert."

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julioalbertoperezcuapio20061Bien moins connu des spécialistes que fut, dans les années 80-90, son compatriote Raul Alcala, vainqueur de deux étapes du Tour de France, le Mexicain Julio-Alberto Perez-Cuapio (Panaria-Navigare) s'est contenté jusqu'à aujourd'hui de viser essentiellement des résultats sur les routes italiennes. Les qualités de pur grimpeur de Perez-Cuapio lui ont notamment permis de briller sur le Giro, avec trois victoires d'étapes et un Maillot Vert de meilleur grimpeur acquis en 2002. Cette année-là, la meilleure de sa carrière, le protégé de Bruno Reverberi avait conclu une échappée solitaire à Corvara in Badia, qui reste dans les annales de la course rose.


Julio-Alberto, vous étiez au contact des meilleurs au départ du Tour du Trentin mais vous avez tout de même concédé plus de onze minutes à Damiano Cunego à Cles. Comment l'expliquez-vous ?

"C'est vrai que j'ai eu une panne de moteur lors de la seconde étape. Un manque de sucres peut-être. Je me l'explique mal. C'était pourtant un terrain que je connaissais et que j'affectionne. L'écart était trop grand avec les premiers pour que je revienne au classement général."

Le tracé de la dernière semaine du Giro, qu'on annonce particulièrement sélective, vous inspire-t-elle ?
"Cela me préoccupe beaucoup. Cela dépendra des forces que j'aurai encore dans les jambes après les deux premières semaines de course. Dans la mesure où j'aurai encore le potentiel, c'est sûr que je me montrerai."

Vous sentez-vous capable de dominer José Rujano, le dernier lauréat du maillot de meilleur grimpeur ?
"Je ne prends aucun risque à dire que José Rujano sera l'adversaire. Il a montré sa valeur l'an dernier. Bien qu'il ait l'intention de doubler après sur le Tour de France, on va le voir sur les cols. De mon côté, je compte sur une bonne échappée, un bon travail de l'équipe et viser bien sûr le Maillot Vert."

Outre le coureur Vénézuélien, quels adversaires préssentez-vous pour ce challenge ?
"Ca dépendra des points que l'on pourra emmagasiner lors des échappées. J'ai ma chance au même titre que lui. Emanuele Sella est aussi un bon grimpeur."

"Avez-vous déjà procédé à des reconnaissances de certaines étapes ?

"Non, je n'en ai pas senti la nécessité. Je les prends comme elles viennent."

Peut on s'attendre à un récital de votre part dans l'étape du Monte San Pellegrino, précédé par le Passo Pordoi ?

"Il est certain que cette étape sera très difficile pour tout le monde. Je vais faire mon possible pour être devant. Je connais bien le Pordoi, c'est vrai, c'est un col que j'aime, j'avoue. Il ne laisse pas de répit. Et là, pas moyen de tricher ou de profiter des roues. Je viserai la victoire d'étape sur le San Pellegrino."

Le fait de ne jamais avoir participé au Tour de France est-il un manque dans votre carrière ?

"Bien sûr que oui. C'est l'épreuve, à mon avis, la plus belle et la plus importante du monde. C'est une grande lacune de n'y jamais avoir participé. Je le concède."

Des équipes française ou étrangères vous ont-elles fait des propositions récemment pour renforcer leur groupe en perspective du Tour ?

"Oui, j'ai eu ce genre de propositions. Je ne peux pas citer le nom de ces équipes mais cela ne s'est pas concrétisé. Je suis encore en activité et tout peut arriver."

Y a-t-il un intérêt médiatique au Mexique pour vos performances ?

"Non, je dirais qu'il n'y en a quasiment pas. En tous cas pas comme je l'aurais désiré. Le cyclisme ne recueille aucun intérêt."

Raul Alcala, votre compatriote, a pourtant dans le passé marqué de son empreinte le Tour de France...


"Je sais. C'est un passé pas très lointain. Je pense que c'est lié au fait que c'était sur le Tour de France. L'épreuve est tellement médiatisée dans le monde entier."

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