ils ont dit :

Oscar Freire (ESP - 1er): "Ce sprint n'a pas été facile mais j'étais bien placé. J'avais Flecha devant moi pour m'emmener. Je lui rends d'ailleurs hommage car il a accompli un travail formidable, ce genre de labeur souvent obscur. La victoire, je la lui dédie. Demain (mercredi), les autre coureurs vont entrer en scène. Nous possédons une bonne équipe sur ce terrain montagneux avec Rasmussen et Menchov. Il faut maintenant leur faire confiance".

Serhiy Honchar (UKR): "Tout va bien compte-tenu de la nervosité de la course. Nous avons effectué un bon travail d'équipe. On va voir à Pau car personne ne sait comment les jambes vont réagir. C'est dur pour tout le monde mais l'on s'évertue à prendre l'option de la course en tête".

Tom Boonen (BEL - 4e): "Je suis content de ce sprint car je suis battu sur ma valeur. Je me suis posté un peu trop tôt en tête, mais le vent de face m'a gêné. Se retrouver à quatre, sur le fil du rasoir, pour la victoire, ne peut qu'être bénéfique pour le spectacle".

Frank Schleck (LUX - 35e): "J'espère que nous serons aussi facile sur les premiers cols qu'aujourd'hui. J'ai en effet passé une bonne journée. Nous nous sommes efforcés de rester ensemble à trois kilomètres de l'arrivée pour éviter la cassure".

Iban Mayo (ESP - 86e): "Je veux gagner une étape. Le terrain propice arrive. Je ne pense pas au général. Je me sens bien. La même forme qu'au Critérium du Dauphiné Libéré. Mon grand favori final, c'est Klöden".

Cédric Vasseur (FRA - 108e): "Encore un scénario classique de sprint! Hélas, Tom Boonen s'est dégagé un peu trop tôt. Je n'appréhende pas trop la montagne. Par expérience, je sais qu'il faudra produire ses efforts en temps et en heure pour ne pas être isolé trop tôt.".

Walter Bénéteau (FRA - 132e): "C'est la 2e fois depuis le début du Tour qu'on est rattrapé dans les derniers kilomètres. Il est vrai que le profil était dessiné pour les sprinteurs mais avec de l'audace, il faut saisir la moindre occasion. Surtout à trois. On a compté jusqu'à huit minutes d'avance, malheureusement, il aurait fallu une mésentente dans les équipes de sprinteurs pour que cela puisse aller jusqu'au bout. Aujourd'hui, j'avais à coeur de bien faire. Je suis tout près de Biarritz et je compte beaucoup d'amis au sein du BO. Cela aurait été un formidable clin d'oeil de m'imposer chez mes amis rugbymen. Il y a quand même deux victoires d'étapes françaises depuis le début. Tous les jours les Français sont dans les coups, mais il ne faut pas crier victoire trop vite".