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Vélo 2007
3 mai 2006

Interview d'Alexandre vinokourov

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Mardi 2 mai à Loriol, dans la Drôme. Inauguration des nouveaux locaux de Corima, le fournisseur de roues de l'équipe Liberty Seguros-Würth. Alexandre Vinokourov et Manolo Saiz ont fait le déplacement. Moment de répit avant trois mois capitaux pour les deux hommes. Malgré tout, la course reprend vite ses droits. Arrivés à 11 heures, Vino est déjà reparti à 13h30. Il a avalé une salade vite fait, et s'en va faire une centaine de kilomètres vers Grenoble, histoire de garder le rythme.

Alexandre, cette année, vous n'aurez qu'une vingtaine de jours de courses avant le Tour. Vous préférez faire plus de reconnaissances et moins de courses ?
"Pour l'instant ça me convient bien, plus de stages en altitude, on verra bien pour la suite. Sur les courses, je me suis senti très bien, mon poids est le même qu'au départ du Tour 2005, donc ça va".


Si ça n'était pas cette année, combien d'années vous donneriez-vous pour gagner le Tour ?
"Disons 2006 ou 2007. Après, il y a une nouvelle génération qui arrive et notre tour sera passé."

Même si vous ne regardez pas trop vos adversaires, avez-vous plus peur des anciens ou des nouveaux ?
"Je fais mon travail sans trop faire attention aux autres. Il ne faudra oublier personne, nouveaux comme anciens. Ivan Basso comme Jan Ullrich mais aussi Alejandro Valverde. Le Tour de France 2006 est très ouvert, il faudra voir qui va prendre ses responsabilités."

Pour vous, toutes ces reconnaissances, ça compte énormément ?
"Il y a des arrivées nouvelles, des passages nouveaux. Oui, ça compte, et c'est un bon moyen de passer du temps avec les équipiers, se conditionner."

Pour vous, le maillot de champion du Kazakhstan est-il toujours un objectif ?
"Je l'ai eu l'année dernière et le porter sur les Champs-Elysées était une très grande fierté. Pourquoi pas encore cette année ? Il est beau, ce serait bien qu'il reste dans l'équipe."

Sur le Tour, avoir un ou deux autres coureurs Kazakhs, c'est important ?
"Oui, c'est sûr. Andrey, c'est très important. Il a été très fort sur le Tour 2005, en plus, c'est une fierté de l'avoir à mes côtés, pour le Kazakhstan."

Sergey Yakovlev, vous y croyez ?
"Sur le Tour, je ne crois pas. Il sera sur le Giro et c'est un coureur qui travaille beaucoup pour les autres. Un jour, il peut gagner une étape sur de grandes courses."

Un coureur Kazakh qui gagnerait le Tour de France, pensez-vous que ça aurait un impact énorme dans le pays et dans les contrées comme la Moldavie, l'Ukraine, etc ?
"Chaque victoire est déjà une fierté pour le public. Gagner le Tour, la plus grande course du monde... Notre premier ministre fait du vélo, il nous soutient et l'impact serait encore plus fort."

Depuis le début de votre carrière, y-a-til une chose que vous regrettez ?
"Non, rien."

T-Mobile, ça reste un bon souvenir ?
"Oui, car ça m'a donné beaucoup d'expérience. Walter Goodefroot m'a beaucoup appris, notamment sur les grandes courses."

Vous connaissez T-Mobile de l'intérieur, ça va être un avantage pour le Tour ?
"Je connais Jan et ses équipiers. Je pense qu'il sera bien sur la prochain Tour, pas de soucis."

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