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Vélo 2007
29 mars 2006

Riccardo Riccò

Riccardo Riccò est né0iwovgcg__280x190 le 1er septembre 1983 à Sassuolo, ville d'Emilie-Romagne, coincée entre Bologne et Modène. On le retrouve 22 ans plus tard, en ce 25 mars 2006. Riccardo vient de signer son premier succés de de cyclite professionnel, ici, sur ses propres terres. Il règle au sprint Paolo Bettini sous les yeux de sa famille pour une première victoire inoubliable. Le chemin parcouru par l'enfant du pays est colossal. Et pourtant, le chemin fut parsemé d'embuches, et non des moindres. Ce ne sont pourtant pas les résultats qui manquent : dès 2001, il devient champion d'Italie juniors de Cyclo-cross. Et sa progression est irresistible. En 2003, il s'impose à la Coppa della Pace et s'illustre sur le très séléctif Baby Giro, s'imposant au sommet du San Martino, devant des garçons qui ont 4 ou 5 ans de plus que lui (Murro, pro chez Tenax, et D'Aniello, chez Miche). il remporte également le Giro delle Pesche Nettarine la même année (épreuve remportée dans le passé par Comesso, Basso, Petrov ou encore Kolobnev). Il continue à s'illustrer l'année suivante, avec diverses places d'honneurs sur la Baby Giro ou le Giro d'Abruzzo et y ajoute 5 victoires, dont le championnat d'Italie U23. C'est auréolé de ce titre de champion que Riccardo pense passer pro chez Ceramiche Panaria à la fin de la saison, mais un nième problème d'hématocrite (nous y reviendrons plus tard) l'en empeche. Il repart donc pour une saison parmi les espoirs. Et outre ces performances dans diverses étapes de courses telles que le Giro delle regioni et sa victoire d'étae sur le Giro della Toscana, il signe une probante victoire sur la Settimana Lombarda, empochant 2 étapes au passage, devant Perez Cuapio et les pros de la Panaria.

Mais ces belles performances sot émaillées d'un problème récurrent : à de nombreuses reprises (4, 5 ?) Riccardo est mis à pierd 15 jours pour un taux d'hématocrite supérieur à 50%. Il clame son innocence, ce taux serait naturel ! Malheureusement pour lui, pour qu'un espoir ait le droit de se rendre à l'UCI pour éspérer avoi une attestation officielle, il doit attendre que sa fédération nationale l'y autorise. Or la fédération italienne ne bronche pas. Le tournant a lieu en 2005, quand Renato Di Rocco devient président de la fédération en lieu et place de Gian Carlo Ceruti. Riccò obtient l'autorisation de safédération pour passer les tests. Il passe une batterie de tests à Lausanne sous la houlette du docteur Zorzoli (qui vient d'être réintegré à l'UCI le 28 mars, après une suspension d'un mois, pour avoir révélé les informations qui ont permis au quotidien français L'Equipe de confondre Armstrong). Les résultats sont claire : Ricco a un taux d'hematocrite supérieur à la normale. Il obtient le précieux sésame qui lui permet cette fois-ci de passer pro. Il s'exile en Espagne, au sein de l'équipe Saunier-Duval Prodir, aux côté d'un certain Gilberto Simoni.

Il débute au GP des côtes Etrusques, et fait impression dès le tour de Californie : un prologue correct, une 2ème et une 5ème place, accompagnant les meilleurs sur toutes les étapes, il ne doit sa 20ème place au général qu'à un mauvais CLM. Première épreuve Pro-Tour, Tirreno Adriatico. Et Riccò se montre sans complexe, avec une 9ème place dès la 1ère étape, avant de signer deux 3ème place, derrière Freire et Astarloa (4 titres de champions du monde réunis !) puis Bertagnolli et Petacchi. Il finit là encore assez loin au général, à cause du CLM. Puis vient cette Semaine Internationale Coppi & Bartali. Un début malchnaceux, avec une chute lors de la seconde étape qui lui coûte tout espoir au général. Mais il se reprend dès le lendemain avec une 4ème place. Et deux jours plus tard, cette victoire, après une echappé royale avec Bettini, Pellizotti, Sella et Nocentini, remportant par la même occasion le maillto du classement par points !

Riccò semble ainsi promis à un brillant avenir. Son début de saison en fin incontestablement le meilleur néo pro des ces premiers moi. Outre ses qualités indéniables de finisheur, il possède une giclette phénoménale, dans la digne lignée d'un Bettini. Reste à voir ce qu'il sera capable de nous offrir sur des parcours plus montagneux, et gageons qu'il saura nous faire saliver lors du Giro. Il fait parti de cette génération dorée du cyclisme italien, qui chaque année nous sort monts et merveilles : le trio sicilien Napolitano, Nibali, Visconti, les grimpeurs de poche de la Panaria Sella et Pozzovivo, les néo pros Sestili et Possoni (et pourquoi pas Marzano, transparent l'an passé), mais aussi, bien sûr, Cunego, Pozzato, et autre Ballan, qui ont encore de très longues et belle années devant eux...

Photo en provenance de  : www.gazzetta.it

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