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Vélo 2007
27 mars 2006

Boonen et le Tour Des Flandres :

                       Boonen: «Personne ne peut me suivre!»

Vainqueur pour la 3ème fois du GP E3 ce samedi après s'être bien amusé sur " A Travers Les Flandres " le mercredi, le champion du monde semble invincible pour le Tour Des Flandres à venir.

Pour peu que certains, ceux qui se seraient déconnectés de l'actualité cycliste depuis deux mois par exemple, en aient douté, Tom Boonen sera dimanche le grandissime favori du Tour des Flandres. Le seul candidat cinq étoiles au succès dans le Ronde, dont il est le dernier lauréat, tandis qu'on est bien en peine de déterminer, parmi le lot de ses adversaires, ceux qui pourraient vraiment, dans un duel d'homme à homme, lui contester un deuxième succès désormais aussi attendu et quasi certain que le retour du beau temps. Samedi, au GP E 3 qu'il a enlevé pour la troisième fois consécutive (comme Raas et Van Looy, celui-ci comptant une 4e victoire) en dominant Alessandro Ballan dans un sprint à deux, Tom Boonen nous a offert un nouvel aperçu de sa classe et de son tempérament.

Le Belge se trouva deux fois en délicate situation, d'abord lorsqu'en début de course (km 20), 26 coureurs s'échappèrent, dont Andreas Klier, 2e l'an dernier à Harelbeke et au Tour des Flandres derrière... Boonen, Cancellara, Geslin, Marichal ou Jurgen Van den Broeck.

«À ce moment, je me suis dit m... il va falloir rouler pour aller rechercher ces types», expliquait le champion du monde. Et de fait, les derniers de ces attaquants ne furent repris qu'à cinquante kilomètres de l'arrivée. Bien avant cela, Tom Boonen avait connu une autre frayeur lorsqu'il creva dans la Paddestraat (km 55), le troisième long secteur pavé qui, en début d'épreuve, avait fait exploser le peloton. Les Davitamon-Lotto n'hésitèrent pas à accélérer la cadence, si besoin en était encore, et Boonen qui, pour diverses raisons, s'était retrouvé esseulé dut se charger seul de la poursuite et boucher un dernier trou de vingt secondes.

Trois heures plus tard, dans le Paterberg, neuvième des douze difficultés du jour, Boonen allait être le seul à répondre à la formidable accélération d'Alessandro Ballan, là où la pente du détestable mont atteint son pourcentage maximal (20%).

«Je n'avais jamais monté aussi vite les 80 derniers mètres du Paterberg», témoignera Boonen. «Car Ballan est vraiment explosif dans les côtes, on l'a vu la semaine passée à Sanremo. Il sait tout faire, grimper, sprinter, rouler contre la montre, c'est un petit Boonen! Je ne pouvais pas le laisser partir d'autant plus que j'avais décidé d'attaquer mais j'étais coincé par le faux train de McEwen. Au sommet, j'ai dit à Alessandro qu'on devait continuer jusqu'au bout.»

Et en rigolant mais en ne rigolant qu'à moitié car il déborde désormais de confiance en lui, le porteur du maillot arc-en-ciel a ajouté à son adversaire vénitien qu'il allait de toute façon le battre au sprint. De fait, trente-neuf kilomètres plus loin, le Campinois ne laissa aucune chance à son compagnon de fugue qu'il déposa irrésistiblement à 180 mètres de la ligne. «Hormis de la part de Ballan, je dois bien avouer que je n'ai pas vu grand-chose de mes adversaires», remarquait-il. «Je ne suis ni mieux ni moins bon que l'an passé mais quand j'attaque, les autres ne peuvent pas suivre...»

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